Sherlock Holmes 2 - A game of shadows

Cela ne vous aura pas échappé, il fait partout en France, un peu - 8000. Donc tout le monde se terre chez soi avec le chauffage à fond, et plus personne ne va remplir les salles de ciné, sous peine de perdre un orteil sur le chemin du retour.

N'écoutant que mon courage, jeudi, j'ai donc décidé de braver la nuit glacée pour la science et suis allée voir un film. Ou comment tenter d'éliminer les dégâts de la raclette, avec un effort minimum. Comme si 20 minutes de marche par - 10 degrés, couverte comme si je partais faire une expédition en Alaska, pouvait justifier les nombreux retours au plateau de rosette et de jambon cru que j'ai fait... Mais bon passons sur mes illusions de brûler des calories superflues sous prétexte que le corps doit lutter contre un froid polaire. Si le froid faisait maigrir, tout le monde vivrait en Sibérie. Alors arrêtons de rêver.

C'est donc sur le second opus de Sherlock Holmes que j'ai jeté mon dévolu, dans l'optique : "je suis malade, j'ai mal au crâne, allons voir un truc pas trop difficile à suivre, qui fait pas trop réfléchir et qui se passe d'une grande concentration". Cela semblait tout indiqué.

Je n'avais pas particulièrement aimé le premier, aussi dirigé par Guy Ritchie. Je m'étais même endormie pendant la séance, la honte, ce qui est quand même extrêmement rare. Certes, je me rappelle être allée à une séance tardive après un bon resto, ce qui fait que Robert et Jude n'avaient plus l'avantage face à ma phase de digetsion. Ceci explique surement cela.

En attendant, j'avais un souvenir un peu longuet et franchement soporifique du 1er. 

Je suis entrain de réaliser que ça fait 2 fois d'affilée que je mange beaucoup avant un Sherlock Holmes... N'est ce que pure coïncidence? 

Ou alors, ce qui est encore plus inquiètant, serait-ce révélateur d'habitudes alimentaires plus que douteuses, ou du moins complètement anti-diététiques? Mouais, vaut mieux pas trop creuser le sujet, on ne sait jamais ce qu'on pourrait révéler.

Si ça se trouve je développe une pathologique chronique de l'empiffrage avant le Robert Downey Junior...

 

Enfin bref, tout ça pour dire que le film n'est pas si mauvais que ça. C'est même plutôt divertissant. 

La présence de Noomi Rapace est plutôt rafraichissante, le duo Robert-Jude est maintenant bien huilé ( je me rends bien compte, que sortie de son contexte, cette phrase peut avoir un sens un peu étrange... ) et fonctionne bien. Moriarty est parfaitement campé par Jared Harris. Détestable et élégant à souhait. Les scènes filmées au ralenti sont un peu lourdingues et si elles sont esthétiques, elles ne sont vraiment pas nécessaires au film. 

Bref, on passe plutôt un long mais bon moment.

Juste le temps de digérer la raclette en fin de compte ...

Verdict :